La manifestation prévue par la Dynamique pour la majorité du peuple (DMP) ce samedi 27 janvier a été empêchée par un dispositif sécuritaire déployé par les autorités togolaises. Face à cette entrave, Brigitte Adjamagbo-Johnson et les autres leaders ont organisé une conférence de presse pour dénoncer l’action du pouvoir en place.
Brigitte Adjamagbo-Johnson, Coordinatrice de la DMP, a dénoncé le déploiement massif de plus de 1000 éléments des forces de sécurité par le régime de Lomé pour entraver la manifestation. Selon elle, des éléments ont été positionnés au rond-point Bè Gakpoto et à Anfamé, lieu prévu pour le rassemblement.
Elle a précisé que la délégation de la DMP a engagé un dialogue avec le chef du détachement, le Capitaine Koudoum, au point de départ de Bè Gakpoto. Celui-ci aurait expliqué que leur mission était d’empêcher tout attroupement, car la marche avait été interdite.
Elle a également souligné qu’aucun acte administratif officiel n’avait été émis pour interdire la manifestation, qualifiant la décision d’arbitraire. Malgré des échanges avec le ministre, un désaccord persistant a conduit à la décision de chacun de prendre ses responsabilités.
Bien que la manifestation n’ait pas eu lieu, les responsables de la DMP considèrent cette situation comme une victoire politique contre le pouvoir en place. Brigitte Adjamagbo a affirmé que cet épisode démontrait la crainte du régime face aux marches et constituait une victoire pour toutes les forces luttant pour la démocratie au Togo.