Une importante rencontre s’est tenue ce Mardi 30 Janvier dans la capitale Togolaise, réunissant des représentants du gouvernement, du secteur financier d’ici et d’ailleurs, et de la société civile togolaise. Organisée par la Banque mondiale en partenariat avec le gouvernement togolais, cette table ronde de haut niveau a pour objectif de discuter des défis liés au financement des Très Petites, Petites et Moyennes Entreprises (TPME) dans le pays.
La diversité des participants, comprenant d’une part des membres du gouvernement à l’instar de Sandra Ablamba-Johnson, Ministre Secrétaire Générale à la présidence togolaise et gouverneure de la Banque mondiale pour le Togo et Rose Kayi Mivedor, Ministre du Commerce, de l’Artisanat et de la Consommation locale, et d’autres part Akuwa Dogbe Azoma directrice nationale de la Banque centrale, des représentants de la SFI et des partenaires techniques et financiers du groupe de la Banque mondiale ; ainsi que des acteurs du secteur financier, et structures nationales de soutien aux PME, reflète l’ampleur de l’enjeu.

Ouvrant les travaux, Sandra Ablamba Johnson, a mis en lumière les difficultés rencontrées par les TPME togolaises dans l’accès aux crédits et au financement de leurs activités. Elle a souligné l’engagement du gouvernement à promouvoir le secteur privé et a appelé à des solutions innovantes pour répondre à ces défis persistants.
« Les TPME existantes au Togo éprouvent des difficultés pour accéder aux crédits et financer leurs activités. Face à cette situation, le gouvernement, sous l’impulsion du chef de l’État, s’est engagé résolument à promouvoir le secteur privé », a-t-elle laissé entendre. « Malgré [nos] efforts, les très petites et moyennes entreprises demeurent confrontées à ce défi connu de tous les acteurs », c’est pourquoi, « il urge de trouver une solution à la contrainte de financement des entreprises nationales. » a- t-elle ajouté.
Fily Cissoko, Représentant Résident de la Banque mondiale au Togo, a souligné le dynamisme du secteur financier togolais, mais a également mis en évidence la nécessité d’une répartition plus équitable des financements. En effet, malgré des statistiques encourageantes montrant que les crédits bancaires représentaient 30 % du PIB en 2022, une grande partie de ces financements reste concentrée dans les secteurs du commerce, des BTP et des services privés, laissant l’agriculture largement sous-financée.
L’on attend des différents acteurs réunis des propositions visant à améliorer l’accès au financement pour les TPME togolaises, des entreprises dont l’importance se révèle cruciale pour la croissance économique et le développement durable du pays.