Le Centre hospitalier universitaire (CHU) de Kara, situé dans le nord du Togo, se dotera prochainement d’un service de néphrologie et d’hémodialyse. La première pierre de cette infrastructure essentielle a été posée ce vendredi 22 novembre par le Secrétaire général du ministère de la Santé et de l’hygiène publique, Kokou Wotobe.
Financé à hauteur de 850 millions de dollars par le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) et le Groupe Ecobank, ce projet symbolise une avancée significative dans la prise en charge des patients atteints de maladies rénales dans cette région. Il marque également une étape clé dans la lutte contre les disparités territoriales en matière d’accès aux soins.
Le futur centre se consacrera notamment à l’hémodialyse, une technique médicale cruciale pour les personnes souffrant d’insuffisance rénale. Cette procédure consiste à purifier le sang grâce à un appareil remplaçant les fonctions d’un rein défaillant. Par ailleurs, le service de néphrologie offrira des consultations spécialisées pour diagnostiquer et traiter diverses pathologies rénales.
Pour le gouvernement togolais, qui multiplie les efforts pour améliorer le système de santé, ce projet incarne un engagement renouvelé en faveur de l’équité dans l’accès aux soins. Il apportera un soulagement significatif aux populations du Septentrion, souvent confrontées à des difficultés pour accéder à des traitements spécialisés.
Ce chantier, réalisé grâce à un partenariat entre acteurs publics et privés, reflète une approche concertée pour renforcer les infrastructures sanitaires du pays. Il s’inscrit également dans la vision gouvernementale d’un Togo où chaque citoyen bénéficie de soins de qualité, quel que soit son lieu de résidence.