Un nouveau souffle est donné à la préservation des terres au Togo. Réunis à Défalé le jeudi 18 juillet, les acteurs environnementaux ont validé un programme de formation destiné à renforcer les capacités des acteurs impliqués dans la gestion durable des écosystèmes terrestres et forestiers.
Pensé pour répondre aux réalités du terrain, ce référentiel vise à outiller agents techniques, leaders communautaires, enseignants et jeunes sur les enjeux liés à la durabilité des écosystèmes, à travers des approches pratiques et adaptées au contexte local. Les participants ont passé en revue les modules du programme, allant de l’introduction aux services écosystémiques à l’évaluation participative, en passant par les pratiques agroécologiques et sylvicoles durables.
Fruit d’un partenariat entre le ministère de l’Environnement et des Ressources forestières, le Fonds pour l’environnement mondial (FEM) et le PNUD, cette initiative s’inscrit dans le projet « GDTE » qui cible les zones semi-arides du nord du Togo, particulièrement vulnérables à la dégradation.
Pour Awesso Balakyem, coordonnateur du projet, ce programme validé est une réponse concrète aux défis écologiques pressants. Il permettra, selon lui, aux communautés de mieux gérer les terres tout en améliorant leurs conditions de vie. Le consultant Yao Kondoh, à l’origine du curriculum, a insisté sur l’importance d’un langage commun et d’outils partagés pour agir efficacement face aux effets du changement climatique.
L’événement a rassemblé autorités locales, chercheurs, agriculteurs, organisations de la société civile et responsables techniques des régions de la Kara et des Savanes. Une mobilisation qui témoigne d’une volonté collective d’inscrire la gestion durable des ressources naturelles dans une logique de formation, d’action et de résilience.


