La salle de conférence de Lomé a servi de cadre, ce mercredi 30 avril 2025, à une importante rencontre entre les acteurs de la société civile active en éducation et les autorités éducatives togolaises. Organisé par la Coalition nationale togolaise pour l’Éducation pour tous (CNT/EPT), cet atelier s’inscrit dans le cadre du Projet d’appui à une éducation de qualité et équitable aux enfants au Togo (PAEQET-TOGO).
Placée sous le thème : « Renforcer la communication entre les autorités de l’éducation et la société civile active en éducation, une contribution efficace à la mobilisation sociale autour de la politique éducative », la rencontre vise à renforcer la collaboration entre les institutions publiques et les organisations engagées dans la promotion de l’éducation.
Les participants ont bénéficié de plusieurs présentations portant notamment sur le fonctionnement du Secrétariat technique permanent du Plan sectoriel de l’éducation (STP/PSE), les mécanismes existants pour une meilleure collaboration avec les organisations de la société civile, ainsi que les attentes de ces dernières. Le professeur Sena Yawo Akakpo-Numado a exposé le cadre institutionnel du dialogue éducatif, en présentant les différents organes de pilotage du PSE, ainsi que la structure et la mission des Comités régionaux et locaux de coordination et de suivi.
Selon Eyessi Egbenyimon, président du Conseil d’administration du CNT/EPT, malgré les dispositifs prévus par le PSE 2020-2030 pour une gouvernance inclusive, les organisations de la société civile rencontrent encore des difficultés à accéder à l’information ou à s’insérer dans les dynamiques décisionnelles du système éducatif. Il a souligné la nécessité de multiplier les cadres de dialogue pour combler ce déficit.
Abondant dans le même sens, le coordonnateur national du CNT/EPT, Gnakou Essodèyouma, a rappelé que le PSE repose sur trois piliers majeurs : l’accès équitable à l’éducation, l’amélioration de la qualité de l’enseignement et le renforcement de la gouvernance. Il a insisté sur l’importance du rôle que peut jouer la société civile dans ce dernier volet, notamment en matière de planification, de lutte contre les violences scolaires et de suivi-évaluation.
Cette concertation marque une étape importante dans la mise en œuvre d’un système éducatif plus participatif, transparent et ancré dans les réalités locales. Elle ouvre également la voie à une meilleure appropriation des réformes éducatives par les communautés.