Les récentes élections législatives et régionales au Togo, tenues le 29 avril dernier, semblent avoir consolidé la position de l’Union pour la République (UNIR), le parti au pouvoir. Avec un total impressionnant de 108 députés sur les 113 possibles, l’UNIR a démontré sa prédominance sur la scène politique togolaise. En revanche, l’opposition, regroupée, n’a remporté que 5 sièges, tandis que les candidats indépendants n’ont pas obtenu de représentation.
Les résultats révèlent une victoire écrasante pour l’UNIR, avec un score de près de 96% des voix, soit 95,57% exactement. Sur les quelque 2 millions d’électeurs qui ont participé au scrutin, ce résultat écrasant témoigne de la confiance et du soutien accordés au parti au pouvoir dans tout le pays.
Dans plusieurs préfectures, l’UNIR a remporté tous les sièges en jeu, illustrant sa forte présence et son influence sur l’électorat. Cependant, des exceptions sont notables dans certaines circonscriptions, où d’autres partis ont réussi à s’imposer, notamment dans la préfecture de Danyi et la circonscription électorale de Tandjouaré.
Pour l’opposition, cette défaite cuisante soulève des questions sur sa capacité à mobiliser ses partisans et à rivaliser efficacement avec l’UNIR. Des allégations de fraudes et de bourrages d’urnes ont été avancées dès le jour du vote, mais malgré ces contestations, les résultats ont confirmé la suprématie écrasante de l’UNIR.
Il est également intéressant de noter que les partis d’opposition qui étaient représentés dans l’assemblée nationale précédente n’ont pas réussi à remporter de sièges, soulignant ainsi la difficulté pour ces partis à maintenir leur influence et leur base électorale.
Ces résultats provisoires, publiés par la Commission électorale nationale indépendante (CENI), seront ensuite examinés par la Cour constitutionnelle, qui rendra les résultats définitifs après avoir examiné les éventuels recours des partis politiques.