Le climat social s’anime à Lomé. Les principales centrales syndicales du pays (Groupe des Syndicats Autonomes (GSA) représenté par Baba Awoula Yati, l’Union Nationale des Syndicats Indépendants du Togo (UNSIT) sous la conduite de Sencuvo M. Vissinou, et la Synergie des Travailleurs du Togo (STT) dirigée par Lawson-Oloukounlè Nadou) , avaient prévu de rassembler les travailleurs ce vendredi 31 octobre pour une grande assemblée autour d’un thème : la liberté syndicale et le dialogue social.
Une initiative qui devait faire propulser la défense des droits des travailleurs, à un moment où les débats sur les conditions de travail et la justice sociale se font de plus en plus pressants.

Derrière cette mobilisation se trouvent ces trois structures du monde syndical togolais, unies pour porter la voix des salariés face aux multiples défis économiques et institutionnels. Mais alors que les discussions promettaient d’être animées, la rencontre prévue à l’Agora Senghor a finalement été délocalisée, avant d’être annulée à la dernière minute.
Selon les centrales, les autorités auraient exigé une lettre d’information préalable, condition non remplie par les organisateurs.
Face à ce contretemps, les responsables syndicaux appellent à la patience et maintiennent leur détermination. « Restons mobilisés et prêts pour la suite », a-t-on fait savoir dans leurs rangs. Les travailleurs, eux, attendent désormais le prochain mot d’ordre, convaincus que la bataille pour la dignité au travail ne fait que commencer.
Alfrednadjere/Togoregard


