Au-delà des festivités, le 1er mai, journée internationale des travailleurs, a été marqué par des échanges constructifs entre les autorités gouvernementales, les représentants syndicaux et le patronat, visant à renforcer la paix sociale dans le pays.
En effet, le ministre de la Fonction publique, Gilbert Bawara, a dirigé une discussion entre le gouvernement et la Coordination des Centrales Syndicales du Togo (CCST), ainsi que des représentants du patronat.
L’objectif principal était de trouver des solutions aux défis du persistants notamment l’Assurance Maladie Universelle (AMU) et les conditions de vie des travailleurs.
L’officiel laissé entendre : « Nous avons échangé pour voir comment aborder les grands enjeux du dialogue social, tels que l’Assurance Maladie Universelle (AMU), la sécurité sociale, les meilleures conditions de vie des travailleurs, etc. et voir comment les améliorer, pour préserver le climat de paix et de sécurité sociale qui règne dans le pays »
Laurent Tamegnon, président du patronat togolais, a également salué l’importance du Pacte social et du Dialogue social dans la préservation d’une année sociale paisible pour les travailleurs. Une reconnaissance qui souligne l’engagement continu des partenaires sociaux à travailler ensemble pour garantir des conditions de travail justes et équitables.
Du côté des syndicats, le porte-parole de la CCST, Vissikou Sénouvo, a mis en avant les préoccupations soulevées dans le cahier de doléances syndicales, en mettant particulièrement l’accent sur l’AMU et les défis auxquels sont confrontés les travailleurs informels. Ces préoccupations seront intégrées dans le cahier remi au gouvernement.
Bien que des échanges constructifs aient eu lieu, reconnaissons qu’il reste encore du travail à faire pour garantir un climat social stable et des conditions de travail dignes pour tous les travailleurs togolais.