Le gouvernement et les acteurs économiques se sont réunis à Lomé lors de la première réunion du Comité technique de concertation État-secteur privé. Sous la présidence du ministre de l’Économie et des Finances, Georges Barcola, les discussions ont porté sur les défis économiques, les réformes à engager et les stratégies pour renforcer la compétitivité des entreprises.
L’initiative vise à instaurer un dialogue permanent entre les deux parties afin d’améliorer l’environnement des affaires, favoriser les investissements et stimuler l’emploi. La reprise du dialogue fiscal, la simplification des procédures administratives et la modernisation du cadre réglementaire ont figuré parmi les points essentiels abordés.
Georges Barcola a souligné l’importance du secteur privé dans la création de richesse et d’emplois, tout en rappelant que celui-ci représentait 76,8 % du PIB en 2024. Son intervention a été suivie par celle de Yva Badohoun, représentant du secteur privé, qui a proposé des ajustements fiscaux et douaniers pour renforcer l’attractivité du pays.
Le gouvernement a réaffirmé son engagement à poursuivre les réformes et a annoncé plusieurs mesures, dont la relance du dialogue fiscal, la mise en place d’un cadre de concertation renforcé et l’organisation d’une journée d’échanges entre les parties prenantes. Une émission radio dédiée aux micro, petites et moyennes entreprises verra également le jour pour accompagner leur croissance.
Dans cette dynamique, l’État prévoit d’intégrer le secteur privé dans l’élaboration du budget 2026 afin de mieux anticiper les contraintes économiques et d’assurer une collaboration plus efficace.